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Interview exclusive de Bassabi Kagbara qui se prononce sur les prochains états généraux de l’enseignement supérieur.

Togo - Societe
Du 4 au 5 Février 2016, aura lieu dans la capitale togolaise, les états généraux de l’enseignement privé. Au Togo où de nombreuses écoles d’enseignement privées foisonnent, il est presque impérieux que, les responsables des établissements privés redéfinissent le partenariat Etat-privé qui devrait prendre en compte la mise en place d’une subvention annuelle, des appuis techniques de la part de l’Etat, de même que la révision ou la mise en place d’un régime fiscal particulier etc. Nous avons posé trois questions à Bassabi Kagbara, PDG du Groupe BK Université.
iciLome.com : Bientôt les Etats Généraux de l’Enseignement supérieur privé au Togo, un premier du genre ! En tant que Doyen et presque pionnier dans ce secteur. Comment préparez-vous ce rendez-vous historique ?

Bassabi Kagbara : Je voudrais préciser que ces travaux qui se dérouleront les 4 et 5 Février prochains viennent à point nommé. En effet, il faut reconnaitre qu’ils devraient se tenir depuis et de façon régulière. Vous savez que les privés viennent appuyer l’Etat dans une mission qui lui est régalienne: celle d’assurer une formation de qualité et qualifiante aux citoyens afin d’assurer au pays des capacités internes qui puissent lui permettre de répondre aux exigences du développement qui s’imposent à notre nation. Certes des échanges ont souvent eu lieu à des niveaux divers, mais les travaux des 4 et 5 février prochains constituent pour nous un premier rendez-vous inclusif qui permettra de faire l’Etat des lieux, de se fixer une vision, de définir des objectifs et de coordonner les dynamiques d’excellence afin de permettre à l’Etat et au privé de parler le même langage et d’évoluer ensemble au bénéfice de la nation.

iciLome.com : Aux termes de ces états généraux, des recommandations seront soumises avec des feuilles de route à priori. Vous avez déjà une idée de ce que vous allez soumettre ?

Bassabi Kagbara : Evidemment. Vous l’avez dit tantôt. Il y a de cela trente (30) ans que nous évoluons dans ce secteur. Et ensemble avec les autres acteurs des démarches avaient été menées et nous avons obtenu des acquis dans le temps. Mais beaucoup d’eau a coulé sous le pont. En amont des assises des 4 et 5 février prochains, des travaux ont été faits en commissions. Tous les acteurs conviennent aujourd’hui qu’il nous faut redéfinir le partenariat Etat-privé qui devrait prendre en compte la mise en place d’une subvention annuelle, des appuis techniques de la part de l’Etat, de même que la révision ou la mise en place d’un régime fiscal particulier par exemple, pour l’enseignement supérieur privé.
Les exigences du marché de l’emploi, les exigences de la mondialisation imposent au privé de ne plus se limiter à la formation traditionnelle, mais de cultiver plus d’excellence. Cela demande de mettre plus de moyens techniques et matériels pour former de vrais techniciens en phase avec les exigences actuelles.

iciLome.com : La qualité de la formation et le sérieux des diplômes constituent le vrai problème dans votre secteur, au point que l’Etat a dû publier tout dernièrement la liste des établissements agréés. Que faites-vous en votre sein pour mieux circonscrire ce mal ?

Bassabi Kagbara : L’assainissement du secteur et l’imposition du sérieux constituent également entre autres les objectifs poursuivis par les assises en vue. Nous sommes producteurs de capital humain ; cela dit notre rôle déterminant dans la construction d’un Togo émergent. C’est une raison de plus que nos actions convergent avec celles de l’Etat.

Propos recueillis par L AT.