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Les employés de l'hôtel Palm Beach licenciés appellent à l'intervention de Faure Gnassingbé

Togo - Societe
Ils sont plus d’une vingtaine d’employés de l’hôtel Palm beach à, avoir été licenciés le samedi 10 octobre dernier pour motif économique. Ils qualifient leur licencieusement d’abusif et dénoncent le non respect des clauses de leur contrat.
Face à la presse lundi, les employés de l’hôtel Palm Beach licenciés ont dénoncé la mauvaise gestion de la gérante de l’hôtel qui n’est autre, que la fille du propriétaire.
Ils ont battu en brèche, les arguments avancés par les responsables de l’hôtel pour motiver leur licencieusement.
« Nous sommes une partie des délégués du personnel de l’hôtel palm abusivement licenciés le samedi dernier. Mais avant nous, plus de 22 employés ont été licenciés dans des conditions similaires. Le 13 juillet 2015, parce que nous revendiquons de meilleures conditions de vie et de travail, on nous a dit que nous sommes licenciés pour motif économique. Pourtant, étant parmi les délégués du personnel, nous savons très bien que l’hôtel n’a pas de déficit financier. Nous faisions au moins par mois de 130 à 150 millions de nos francs. En 4 mois, cela fait un demi-milliard », a indiqué Tintino Amédéka, un des délégués licenciés.

Par ailleurs, il a relevé certains dysfonctionnements constatés au sein de l’hôtel.
« Selon notre nouveau directeur engagé récemment, depuis l’ouverture en 1991 de l’hôtel Palm beach, il n’y a pas d’amélioration dans l’enceinte. Le Smig n’est pas respecté. Les avancements ne sont pas respectés. Depuis 2006, nous revendiquons nos droits de nourriture et de transport dans certaines conditions qui ne sont pas respectées », a-t-il ajouté.
Dans la foulée, il a énuméré les différentes doléances formulées à l’endroit de leur employeur et qui n'ont pas été prises en compte.
« Le minimum qu’on demande c’est 19 milles pour le transport et 19 milles sur la nourriture. Mais jusqu’alors sur les 38 milles du transport et de nourriture que nous revendiquons nous n’avons reçu que 15 milles francs sur nos bulletins. C’est ce qui nous a coûté notre licencieusement », a-t-il déploré.

A en croire, Tintino Amédéka, l’employeur leur avait ouvertement déclaré qu’il a la main mise sur la justice togolaise. Donc que toutes leurs démarches n’aboutiront jamais. Par conséquent, les employés licenciés en ont appelé à l’intervention du chef de l’État, Faure Gnassingbé pour leur réintégration au sein du personnel de l’hôtel Palm Beach.

S.J.