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Revue de la presse rd-congolaise du 13 novembre

Congo RDC - Societe
Voici les principales informations des médias de la République démocratique du Congo ( RDC) diffusées jeudi.
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Agence congolaise de presse
Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku a dénoncé mercredi au cours d'une conférence de presse à Goma l'existence d'un projet macabre d'une nouvelle rébellion en gestation à partir du territoire de Beni. Julien Paluku qui faisait le point de l'évolution de la situation sécuritaire dans le nord de sa province, a accusé certains notables de Beni et de Butembo notamment Nbusa Nyamwisi comme étant auteurs intellectuels des massacres de plusieurs innocents dans le territoire de Beni.
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La Prospérité
Les événements survenus à Burkina Faso, et qui ont poussé l'ancien Président Blaise Compaoré à la démission, demeurent la question brûlante qui préoccupe les politiques congolais. Les conversations et les réunions de réflexion se multiplient à ce propos. Il n'est pas resté aphone. C'est Joseph Olenghankoy, Président de la plate forme Débout Congolais, DECO en sigle. Le mardi dernier, à Kinshasa, il a tenu une réunion politique qui a regroupé beaucoup de membres de son parti, les Fonus, des représentants des partis politiques de l'opposition et associations membres du DECO, ainsi que des congolais se recrutant dans toutes les couches sociales, pour les haranguer sur la problématique de la révision ou du changement de la constitution en RDC. Alors que la révision de la Constitution a provoqué des soulèvements au Burkina Faso, et agite quelques pays du continent africain, l'autorité morale des FONUS et Président du DECO, ne croit pas à la propagation du virus burkinabé en RDC. Ne partageant pas la même conviction que certains de ses compatriotes, ce grand homme politique a, au cours de cette rencontre, sensibilisé le peuple congolais en leur disant qu'il est hors de question de mettre sous le même diapason le cas du Burkina Faso à celui de la RDC.
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L'Avenir
La situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans le territoire de Beni préoccupe au plus haut point les Nations unies. Hier au cours du point de presse hebdomadaire des Nations unies, le porte-parole militaire de la MONUSCO, le colonel Félix-Prosper Basse a affirmé que le climat sécuritaire dans la région de Mbau, bien que sous contrôle des FARDC et des Casques bleus, demeure très tendu et marqué par des tensions entre la population locale et les Casques bleus de la MONUSCO. Il y a une sorte de méfiance au chef de la population de Mbau contre les Casques bleus de la MONUSCO. L'on se rappellera que le 10 novembre dernier, des manifestants avaient attaqué par des jets de pierre, un convoi du bataillon tanzanien de la Brigade d'intervention de la Force de la MONUSCO. Lequel convoi était en déplacement de Mavivi vers Erengeti, dans la région d'Oïcha à Mbau. Fin