Contrôleurs et inspecteurs du travail en grève de 48 heures depuis mardi
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Burkina-Faso
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Societe
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Depuis le mardi 16 septembre 2014, le syndicat autonome des contrôleurs et inspecteurs du travail (SYNACIT) observe 48 heures de grève.
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Le mouvement a pour objectif d’obtenir du gouvernement burkinabè, des réponses aux revendications des travailleurs sur l’adoption du décret d’application de l’article 392 du Code du travail, l’octroi d’une indemnité de conciliation, le renforcement des services de l’administration du travail, des moyens de fonctionnement adéquats, un statut du corps des inspecteurs et contrôleurs du travail et le jugement des dossiers pendants devant les tribunaux.
Le SYNACIT, après les sit-in des 25 et 26 juin 2014, dit être décidé à en découdre en cas de non satisfaction de leurs revendications. Et pour se faire entendre, le secrétaire général du SYNACIT, Hamidou Bélem et ses camarades observent un mouvement de grève de 48 heures à compter du 16 septembre 2014. Le Secrétaire Général a affirmé que les autorités gouvernementales feraient preuve de
« laxisme » dans la résolution de leurs différentes préoccupations, avant de marteler que les Pourparlers entre gouvernement et Syndicat n’ont abouti à aucun résultat positif.
« La grève va consister à la réunion de tous les militants du SYNACIT à l’éducation ouvrière pour protester contre la lenteur avec laquelle nos différentes préoccupations qui ont été posé depuis très longtemps se traite ». C’est en somme, la raison fondamentale de ce mouvement de grève, explique Hamidou Belem.
Eric K.
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