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Une affaire de vol de moniteur met le CHU Sylvanus Olympio en ébullition

Togo - Societe
Trois (3) techniciens supérieurs d’anesthésie et deux (2) instrumentistes dont le surveillant du bloc opératoire du CHU Sylvanus Olympio ont été arrêtés le 26 août dernier sur leur lieu de travail et gardés à vue au Service de Renseignement et d’Investigation (SRI) de la gendarmerie à la suite de la disparition d’un moniteur d’anesthésie du bloc.
Le personnel du CHU Sylvanus Olympio, en sit-in ce jeudi en protestation contre cette arrestation, a demandé au directeur dudit centre, le médecin colonel Wiyoou Kpao Adom (photo) venu les écouter, de démissionner pour n’avoir pas su empêcher les forces de sécurité d’interpeller ces cinq (5) agents du bloc opératoire central sur leur lieu de travail.

« Nous constatons avec amertume que vous n’êtes plus en mesure de protéger votre propre personnel et partant de ces relations conflictuelles ouvertes, le personnel ne peut plus collaborer avec vous », lit-on dans la déclaration du personnel remise au directeur.

A en croire le président du SYNPHOT, le docteur Atchi Walla, officiant à la salle 3 dudit bloc, des suspects et des pistes ont été donnés mais aucune action n’a été menée vers là.

Pour obtenir la démission du premier responsable du centre hospitalier et empêcher que dorénavant les agents ne soient arrêtés sur leur lieu de travail, les débrayeurs, soutenus par le bureau national du Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT), comptent saisir les autorités compétentes.

En cas d’insatisfaction, des actions pacifiques seront menées jusqu’à satisfaction de cette exigence.

Pour le personnel du CHU, il ne s’agit en aucun cas d’influencer le déroulement de l’enquête en cours. Au contraire, souligne-t-il, tout le personnel doit collaborer jusqu’à identification de l’auteur de ce vol et pour sa punition conformément à la loi.

Vers midi, tous les agents hospitaliers sont retournés à leur poste en attendant de se réunir le vendredi 5 septembre prochain pour faire l’état de leur demande.

Dans un communiqué lu au journal de 13 heures sur la TVT, le CHU Sylvanus Olympio reconnaît que certains agents ont été arrêtés, gardés à vue et relâchés le même jour. Il présente ses excuses au personnel et aux usagers.

Telli K.