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Le Ghana n'est pas prêt pour faire face à Ebola, selon l'association médicale

Ghana - Societe
L'Association médicale du Ghana (GMA) a déclaré mardi que le gouvernement n'était pas prêt à faire face à une épidémie du virus Ebola.
Le secrétaire général du GMA dans la région du Grand Accra ( province du pays), Titus Beyuo, a déclaré que l'observation du GMA indiquait que certains préparatifs étaient en cours pour fournir du matériel de protection personnelle, et former du personnel de santé, ajoutant cependant que "davantage doit être fait pour contenir la maladie si jamais le pays enregistre un foyer d' épidémie".
"Tant que le chauffeur de taxi, le chauffeur d'ambulance qui amène le patient d'un hôpital à un autre, les responsables médicaux et les proches ne sauront pas ce qu'il faut faire exactement à un moment donné, le GMA continuera d'estimer que le Ghana n'est pas prêt à faire face à un seul cas d'Ebola", a-t-il dit.
M. Beyuo a mentionné le fait que les professionnels de santé de ce pays n'avaient pas été formés pour gérer de tels cas si un épidémie survenait, appelant le gouvernement et le service de santé du Ghana (GHS) à mettre en place des mesures adéquates pour veiller à ce que les responsables de santé en première ligne bénéficient d'une formation adéquate pour traiter ces cas.
Selon M. Beyuo, c'est la première fois que des personnels médicaux du pays découvrent cette maladie et il serait pertinent que toutes les parties prenantes du système de prestation de santé du pays soient informés de manière adéquate pour savoir exactement quoi faire si un membre du personnel de santé est confronté à un tel cas.
Cela évitera, a-t-il dit, "de mettre en danger la vie des personnels de santé, des autres patients des hôpitaux et des proches des personnes infectées ainsi que de la population en général".
M. Beyuo a appelé le gouvernement ghanéen, le ministère de la Santé et le GHS à veiller à assurer une formation adéquate sur cette maladie au personnel de santé sur le terrain, à fournir suffisamment de matériels de protection, à créer des centres d'isolement et à synchroniser les activités de l'équipe interministérielle avec celles des professionnels de santé. Fin