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Une meilleure prise en charge des « éventuels » sinistrés des inondations en cours d’étude

Togo - Societe
Le plan de travail et de budget annuel pour la période de juin 2014 à juin 2015, comptant pour le Projet de Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT), est en cours de finalisation depuis ce jeudi à Lomé par les membres du comité de pilotage dudit projet, a constaté sur place un reporter de l’Agence Afreepress.
Cette rencontre a également servi de cadre pour dresser un bilan des dix-huit (18) mois de mise en œuvre du PGCIT, lancé en décembre 2012 par le ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, suite aux désastres causés par les pluies diluviennes les années précédentes, afin de soutenir les moyens de prévention et de prise en charge des structures qui travaillent dans le domaine.

« Il s’agissait pour nous au lancement de ce projet entre autres, de renforcer les capacités institutionnelles des structures de gestion des urgences, de sensibiliser les populations vivant dans les zones inondables et de préparer la mise en place d’un système national d’alerte précoce. Nous nous réjouissons donc des résultats acquis pendant ces 18 mois », s’est exprimé Amidou Morou, coordonnateur du projet.

Pour ce dernier, il est désormais question de renforcer encore plus le système national d’alerte précoce, ainsi que les actions menées par le passé pour faire en sorte que les structures impliquées dans la gestion des catastrophes naturelles, puissent apporter des secours adaptés aux éventuels sinistrés.

A l’ouverture des travaux, le représentant de la Banque Mondiale, Koffi Hounkpé, l’un des partenaires financiers du PGICT, a réitéré la volonté de son institution de soutenir cette initiative afin de permettre aux populations vulnérables de bénéficier des appuis adéquats en cas de sinistre dû aux aléas climatiques.

Le directeur de cabinet du ministère de l’environnement, Tokoro Adignon, a pour sa part salué les avancées obtenues jusque-là et encouragé tous les acteurs impliqués à s’investir encore plus pour permettre aux populations togolaises de ne plus subir les effets des changements climatiques.

Le PGCIT est évalué à un coût global de 16, 496 millions de dollars US, soit environ 8,3 milliards de francs CFA, financé par la Banque Mondiale, le Fonds Mondial pour l’Environnement, l’Union Européenne et d’autres partenaires du Togo.

Gaël N.