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Plus de 2 millions de personnes toujours déplacées

Congo RDC - Societe
Plus de 2 millions de personnes sont toujours déplacées à cause des violences armées dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), rapporte un bulletin d'information du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) reçu mercredi.
"Fin juin 2014, selon les différentes commissions mouvements de population (CMP), ils étaient encore de 2,3 millions de personnes contraintes de vivre lion de leur village d'origine", précise le bulletin onusien.
Le Nord-Kivu reste la province ayant la plus importante population déplacée interne, estimée à plus de 908.000 personnes à la fin du mois de juin, ce qui représente une baisse d'environ 15% par rapport au 31 mars dernier.
Au Katanga, la population déplacée interne continue d'accroître, passant de 500.284 à 543.540 personnes fin juin, soit une augmentation d'un peu plus de 43.000 personnes.
Dans la province du Maniema, les attaques des miliciens Mayi- Mayi Yakutumba dans la zone de Masisi au Sud-Kivu et celles des miliciens Raïa Mutomboki et Kem's au sud de Punia ont poussée près de 50.000 personnes à trouver refuge, notamment dans les territoires de Kabambare, Pangi et Punia.
La province du Sud-Kivu a enregistré environ 48.000 nouveaux déplacés au cours du second trimestre 2014, portant à environ 567. 000 sa population déplacée interne à la fin du mois de juin, contre environ 518.000 en mars.
Dans la province Orientale, précisément dans le sud du territoire d'Irumu, le regain des hostilités entre l'armée congolaise et les miliciens du groupe armé de la Force de Resistance patriotique de l'Ituri (FRPI) ont plongé le sud de ce territoire dans un cycle de violence indiscriminée, condamnant environ 155.000 personnes à l'errance pour se protéger.
Le même document signale que le nombre de personnes déplacées a connu globalement une diminution d'environ 11% par rapport à la situation au premier trimestre, mais il reste que les mouvements retour des PDI sont encore moins importants, faute des garanties de protection dans les zones d'origine de déplacés. Fin