Lancement du bac professionnel au Maroc
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A partir de la prochaine rentrée scolaire, les lycéens marocains pourront opter pour un baccalauréat conçu pour répondre aux besoins du marché du travail.
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Les élèves qui désirent décrocher un bac professionnel pourront choisir entre les filières de la maintenance industrielle, du génie mécanique et industriel, de la construction aéronautique et de la conduite d’une exploitation agricole
La nouvelle rentrée scolaire verra également le lancement du bac en espagnol. Trois écoles de Rabat, Casablanca et Tanger dispenseront en outre des cours accrédités visant à l'obtention d'un baccalauréat en anglais.
Ces nouveaux diplômes sont conçus pour favoriser des opportunités d’emploi et ouvrir le Maroc à l'économie mondiale, selon le ministre de l’Education et de la Formation professionnelle Rachid Belmokhtar.
L'objectif de cette formation est de faciliter le passage des jeunes de l'école au monde professionnel, "compte-tenu en particulier du fait que les filières couvertes par ces diplômes correspondent à des secteurs de croissance pour le Maroc", a déclaré Belmokhtar le 3 juillet à Rabat, à l'occasion du lancement de ce nouveau programme.
Cette nouvelle formation contribuera à favoriser l’insertion professionnelle des futurs bacheliers sur le marché du travail tout en leur offrant la possibilité de poursuivre leurs études supérieures, a-t-il expliqué en présence de plusieurs responsables gouvernementaux et de représentants de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
La création de cette formation répond à une demande formulée par des secteurs industriels qui sont en quête de profils disposant de compétences professionnelles bien définies, a ajouté Belkmokhtar.
Ce nouveau baccalauréat s'articule autour de trois principales composantes : des cours d’enseignement général dispensés au sein des lycées, des cours et travaux pratiques réalisés dans les centres de formation professionnelle et des stages pratiques.
Les professionnels ont été impliqués dans ce projet. Une convention a été signée entre le gouvernement et la CGEM, visant à accompagner le ministère de l’Education nationale dans la mise en place du baccalauréat professionnel.
La présidente de la CGEM Miriem Bensalah-Chaqroun a assuré que le patronat veillera à la promotion des opportunités d’emploi .
"L'élément humain demeure fondamental dans le développement de l’entreprise", a-t-elle souligné.
Hind Chaibi, 15 ans, fait partie des lycéens qui aspirent à suivre cette formation.
"J’aimerais étudier la construction aéronautique", explique-t-elle à Magharebia. "Mon objectif est d’acquérir, outre les connaissances théoriques, des compétences pratiques, d’autant plus qu’il s’agit d’un secteur prometteur au Maroc."
Son amie Zainab Chahadi, 16 ans, signale que les jeunes ont peur du chômage dès qu’ils atteignent les études secondaires.
Cette option de baccalauréat professionnel pourrait séduire, selon elle, plusieurs lycéens qui appréhendent l’avenir avec crainte.
"Les branches choisies s’avèrent de la plus haute importance, et permettront l’insertion sans difficulté des lauréats dans le marché de l’emploi", estime-t-elle.
"J'espère que cette formation sera étendue à d'autres secteurs", conclut-elle.
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