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Le roi du Maroc plaide en faveur d'une "entrée méritée dans le concert des pays émergents"

Maroc - Politique
Le roi marocain Mohammed VI a plaidé en faveur d'une "entrée méritée dans le concert des pays émergents".
Dans un discours à l'occasion du 61è anniversaire de la révolution du roi et du peuple, le roi marocain a affirmé, mercredi soir, que "le modèle marocain de développement a atteint un niveau de maturité qui l'habilite à faire une entrée définitive et méritée dans le concert des pays émergents. Toutefois, les prochaines années seront décisives pour préserver les acquis, corriger les dysfonctionnements et stimuler la croissance et l'investissement".
Pour y arriver, le roi marocain a insisté sur la nécessité de mettre en place des groupes forts et des entreprises puissantes, de se doter de ressources humaines qualifiées et d'une bonne gouvernance.Le chef d'Etat marocain a relevé le retard significatif accusé par l'économie marocaine en matière de compétitivité des entreprises notamment exportatrices en raison de l'éparpillement et de la faiblesse du tissu industriel et de la concurrence du secteur informel.
Il a noté que "cette situation appelle la mise en place de groupes forts et d'entreprises puissantes permettant de renforcer la résilience de l'économie nationale, tant pour faire face à la concurrence internationale que pour tisser des partenariats avec les petites entreprises à même de favoriser le développement au niveau national". Il a ainsi appelé les entreprises et le secteur privé en général à se mettre à niveau et à être à la hauteur de cette ambition en se dotant de tous les moyens pouvant faire d'elles des entreprises modernes, fortes, créatives et compétitives.
Le roi du Maroc a également souligné l'impératif de se doter de ressources humaines qualifiées en tant que préalable majeur pour rehausser la compétitivité et répondre ainsi aux exigences du développement et du marché de l'emploi et pour accompagner la progression et la diversification que connaît l'économie nationale. "Soit l'économie marocaine devient une économie émergente grâce à ses potentialités et à la coordination des énergies de toutes ses composantes, soit elle manquera son rendez-vous avec l'Histoire", a-t-il déclaré.
Selon les prévisions du Haut-commissaire au Plan du Maroc (HCP), le taux de croissance de l'économie marocaine devrait atteindre 2,5% en 2014 contre 4,4% l'année précédente. Au plan des échanges extérieurs, les exportations de biens et services devraient profiter du dynamisme des secteurs des demi-produits et des produits finis de consommation (automobile et aéronautique entre autres) sur le marché international et progresser ainsi de 4,4% en volume en 2014 contre une baisse de 5,2% en 2013. Ainsi, avec un investissement brut qui devrait représenter 32,8% du PIB en 2014, le besoin de financement de l'économie devrait s'alléger pour se situer à 7,1% du PIB contre 7,6% en 2013.
Gagner le pari de rattraper les pays émergents n'est pas impossible, quand bien même cette entreprise recèle de nombreuses difficultés et de multiples défis, a relevé le roi, assurant que le Maroc dispose, pour relever ces défis, de toutes les potentialités nécessaires, avec, au premier chef, sa jeunesse lucide et responsable. Le roi du Maroc a relevé, à cet égard, que le processus de développement de certains pays émergents se caractérise par "l'apparition de symptômes négatifs illustrés par le creusement des écarts entre les couches sociales". C'est pourquoi, a-t-il expliqué, "nous veillons à ce que le développement économique aille de pair avec l'amélioration des conditions de vie du citoyen marocain". "En effet, Nous ne voulons pas d'un Maroc à deux vitesses : Des riches qui bénéficient des fruits de la croissance et s'enrichissent davantage, et des pauvres restés en dehors de la dynamique de développement et exposés à plus de pauvreté et de privation", a-t-il insisté. Fin