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Les ONG locales déplorent le foyer de choléra au Ghana

Ghana - Politique
Les organisations non gouvernementales (ONG) des secteurs de l'eau, des systèmes sanitaires et de l'hygiène ont sonné l'alerte sur le nombre croissant de décès entraînés par un foyer de l'épidémie de choléra au Ghana.
Le réseau de journalistes du Ghana sur l'eau et les systèmes sanitaires (GWJN) et la Coalition des ONG de l'eau et des systèmes sanitaires (CONIWAS), ont appelé dans des communiqués distincts le gouvernement ghanéen à faire des systèmes sanitaires une priorité en allouant davantage de financements à ce secteur, pour veiller à ce que l'environnement soit propre et sain.
Un communiqué publié par le coordinateur national du GWJN, Isaac Kaledzi, a réclamé une mobilisation adéquate des ressources des assemblées de district dans le pays, pour contacter les communautés et comprendre les causes de ces morts évitables, ainsi que pour compléter les ressources communautaires existantes et apporter une eau potable et des services sanitaires de qualité. Cet appel du groupe de journalistes fait suite à l'apparition d' un foyer de choléra dans la capitale du Ghana.
Plus de 40 décès dus à cette maladie ont été confirmés, et plus de 4.000 autres cas signalés dans la capitale au cours des trois dernières semaines.
Ces décès et ces contaminations "auraient pu être évités si des installations de toilette ménagère et des structures adéquates de collecte des déchets liquides et solides étaient disponibles dans un grand nombre de communautés du pays".
Ces groupes ont appelé le gouvernement à déployer davantage de personnels et de fournitures de santé dans les régions affectées pour traiter les cas de choléra et débuter une sensibilisation active du public sur cette épidémie.
Actuellement, environ 86 % des Ghanéens défèquent en plein air car la plupart des gens ne disposent pas de toilettes à leur domicile et que les latrines publiques ne sont pas bien tenues. Fin